Après l’Asept, le deuxième chapitre de cette semaine bien-être aborde la médiation animale.
Le bien-être humain peut passer par la médiation animale. Prouvé scientifiquement par plusieurs études sur le dossier, la zoothérapie, la toutouthérapie, qui sont les termes vulgarisés pour évoquer la médiation animale, aident l’homme à mieux se sentir. Le chien a des facultés qui lui permettent de ressentir les expressions d’une personne par ses ex-pressions faciales, sa voix, ses odeurs et son langage corporel.
Il essaiera ensuite par un geste, un coup de truffe ou en ramenant son jouet préféré de faire comprendre à son maître qu’il cherche son attention pour lui apporter un certain réconfort. Depuis le mois de septembre, Stéphane Razat a lancé son entreprise individuelle pour se consacrer à sa passion des animaux. Mediacanis permet d’apporter du bonheur aux personnes en difficulté grâce aux animaux et notamment avec ses bergers allemands.
Pour le tout nouvel entrepreneur, la médiation animale, c’est « l’utilisation des animaux pour stimuler ou motiver les sphères cognitives, sensoriel-les, motrices ou relationnelles des bénéficiaires en difficulté ».
Les organismes médico-sociaux, mais pas que Stéphane Razat travaille principalement dans les Ehpad. Avec les personnes encore mobiles et sans trop de déficiences cognitives, hormis celles liées à l’âge, il travaille sur le relationnel pour éviter l’exclusion. Il propose également différentes activités, toujours avec le chien, comme passer des obstacles, pour les motiver. Les malades aux troubles plus importants, comme Alzheimer, peuvent travailler leur mémoire grâce au chien pour ensuite, à la fin, proposer eux-mêmes « un exercice qu’ils aiment bien, un câlin ou une balade ». Pour pouvoir effectuer des exercices avec des personnes handicapées ou paralysées des membres inférieurs, le passionné utilise un lapin. « Il est plus approprié et il permet de faire d’autres activités sur de la motricité fine » qui satisfait tout autant le bénéficiaire.
Mais il ne se focalise pas que sur les organismes médico-sociaux, ses animaux aident également les personnes en détresse dans le juridictionnel. Un échange entre le bénéficiaire et l’animal.
Même si son activité se réalise principalement dans des lieux de soins, Stéphane Razat le rappelle, « ce n’est pas mon rôle de soigner les patients. Je participe indirectement au bien-être des personnes en influant partiellement au protocole de soin ». Ce moment entre Stéphane Razat, l’animal et le bénéficiaire est basé sur le volontariat. Il faut que les per-sonnes accueillent bien cette activité, notamment lors d’une séance d’essai proposée par l’entrepreneur. Les premiers mots qu’il reçoit sont simples : « C’est quand qu’on se revoit ? »
Ce moment agréable et simple apporte bien évidemment une dose de bien-être conséquent. Dans le Lot-et-Garonne, Stéphane Razat travaille déjà avec l’Ehpad des Remparts à Agen. Il devrait prochainement commencer son activité dans l’Ehpad Gilbert-Cassagne de Boé.